La Danse du feu (poche)

12,00

Traduit par

« Disons-le, modestement, Arlt est Jésus-Christ. Étant entendu que l’Argentine est Israël et Buenos Aires, Jérusalem… Arlt est rapide, il prend des risques, il s’adapte, c’est un survivant-né… Arlt est un Russe, un personnage de Dostoïevski, tandis que Borges est un Anglais, un personnage de Chesterton, de Shaw ou de Stevenson… »
Roberto Bolaño

Panorama psychosocial cruel, sensuel, cocasse mais grandiose, le dernier roman de Roberto Arlt est un roman urbain, s’il en est. Buenos Aires y fourmille de millions de femmes et d’hommes engoncés dans une moralité bourgeoise et des comportements automatisés, des hypocrites qui ne savent plus aimer. Balayée par ces foules anonymes et grises, dont l’énergie vitale semble être pompée par l’ascension des gratte-ciels, la ville n’en revêt pas moins pour certains la couleur du destin. Ainsi de la rencontre fortuite entre Irene, collégienne aux yeux fauves, musicienne enchanteresse dont l’innocence est constamment soupesée et Estanislao Balder, ingénieur au grand spleen, adultère philosophe et amoureux existentiel. Oscillant entre arbitraire et nécessité, leur aventure surgit comme un bref météore dans une vie morne.
La Danse du feu est le portrait de l’amour au temps des mégapoles.

Traduit de l'espagnol (Argentine) par Lucien Mercier
312 pages / 115 x 175 mm
12 euros ttc
ISBN 978-2-36624-545-5

  

Auteur·trice

roberto arlt cambourakis

Roberto Arlt

Roberto Arlt est né en 1900 à Buenos Aires. Ouvrier, inventeur raté, journaliste, il a publié son premier roman en 1926, Le Jouet enragé, considéré comme l’acte de naissance de la littérature urbaine argentine. Les Sept Fous (1929) et Les Lance-flammes (1931) forment un diptyque considéré comme son chef-d’œuvre. Il est mort en 1942.

Presse/Actualités

« On y retrouve le souffle et le rythme d’un auteur prolixe dans tous les genres (chroniques, journalisme, romans, nouvelles, théâtre) qui voulait écrire ‘‘dans une orgueilleuse solitude des livres qui auront en eux la violence d’un crochet à la mâchoire’’ ».
Charles Jacquier, Revue Phoenix

« Une histoire déchirée et sulfureuse, publiée en 1932, et saluée par ses compatriotes Julio Cortazar et Ricardo Piglia. »
   Le Figaro

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