Prix littéraire de la Porte dorée 2022
« Un récit dans lequel [Nedjma Kacimi] remue notre passé colonial et nous met face à nos contradictions d’aujourd’hui. Un livre qui pose des mots sur des situations et met en lumière ce que l’on veut cacher. Un récit éclairant, percutant. Merci Nedjma ! »
Librairie La Fabrique
« Dans une langue souvent drôle et percutante, elle n’évite aucun sujet douloureux. Toujours avec la volonté d’aller au plus près des blessures, pour mieux les panser. Un vrai bonheur. »
Atout Livre
« Violent, percutant et intelligent ! »
Librairie Un Livre une tasse de thé
« D’une écriture précise et puissante, c’est un texte indispensable. »
Librairie Les Mots retrouvés
« Il faut que je sois honnête, que je vous avoue que, régulièrement, dans mon métier, je fais des crises de foi. Ça arrive bien souvent après que j’ai beaucoup, beaucoup lu. J’essaie de beaucoup lire parce que j’aime ça et qu’aussi c’est mon job, comme on dit. Je lis pour pouvoir conseiller ensuite, donner envie aux autres, avoir l’impression d’être tombée sur quelque chose qui vaut son pesant de pages. Je lis des piles et des piles et tout d’un coup, je suis écœurée, il y a un livre de « trop » et c’est « la » crise de foie : trop lourd, trop de mots, trop de déjà vu et revu, trop de vide aussi souvent, très souvent d’ailleurs. Et la crise de foie se transforme souvent, mais alors va savoir pourquoi, en crise de foi : pourquoi je fais ce métier ? Quand est-ce que je vais retomber sur un truc bien ? Si ça se trouve : plus jamais ? Et comment je vais faire ? Et alors ça tourne et ça tourne, et c’est parti pour les grandes décisions. Je dis : alors là c’est plus possible : j’arrête. Je lis plus. Et ça revient, je veux dire, qu’au bout d’un moment de jeûne, j’ai à nouveau envie, je reprends plaisir, etc. C’est reparti pour un tour… Ce qui est extrêmement rare en revanche, c’est quand la crise de foi s’arrête en en lisant un de plus. C’est rarissime. Que le livre de plus provoque le remède au mal. Et là, quand ça arrive, j’ai envie de me jeter aux pieds de l’auteur.trice, et de lui dire : merci, merci, si vous saviez, sans vous je ne serais pas là, vous m’avez sauvée, je vous suis redevable à vie, je vais dire à tout le monde de lire votre livre, etc. etc. C’est extrêmement rare et c’est ce qui m’est arrivé en lisant « Sensible » de Nedjma Kacimi. Une bouffée d’air qui sauve. Une pointe acérée qui réveille de la mauvaise torpeur, un désanesthésiant, une secouade qui ranime. Le pire, c’est qu’on ne savait même pas que l’on était endormi.e, mais le livre de Nedjma (j’ai envie de l’appeler Nedjma, par son prénom, comme une amie qu’elle serait devenue par son écriture), le livre de Nedjma, donc, met à jour cela aussi : cette dormance aussi dans laquelle on s’était évanoui.e, absenté.e. C’eut été tellement plus simple. Et pourtant dans ses mots : aucun reproche, aucune récrimination, pas de morale… un tour de force tout en douceur. C’est maintenant que j’ai envie d’arrêter de lire. Pour garder celui-là encore avec moi, dedans moi. Et le conseiller, le partager aussi. »
Gaëlle, Librairie les Modernes
« Nedjma Kacimi a elle aussi choisi d’assumer sa subjectivité dans son premier livre, le très percutant Sensible, hybridation d’essai et de récit au lyrisme irrévérencieux. »
Elisabeth Philippe, L’Obs
« Documenté, brillant, aiguisé, tout autant politique que personnel, poétique et mû par une nécessité qui irradie chaque ligne, Sensible atteint son but : faire comprendre de manière argumentée les racines de l’injustice tout en donnant à ressentir son impact dans la chair et la psyché de ces enfants de deuxième et troisième générations. »
Anne Pitteloud, Le Courrier
« Un ouvrage inclassable, construit de fragments, d’éclats de colère et aussi de rire, soulevé par l’indignation, nourri par l’expérience. »
Isabelle Rüf, Le Temps
« Franco-Algérienne, Nedjma Kacimi publie un premier texte coup de poing sur l’échec cuisant de la France à intégrer les jeunes des cités. En explorant les raisons pour lesquelles une partie du pays continue à stigmatiser la population des quartiers dits « sensibles », l’écrivaine donne un coup de pied salvateur dans l’histoire de l’immigration française. »
Mélanie Huchet, Gazelle Mag
« Si les interrogations soulevées dans Sensible ne sont pas toutes nouvelles – ce qui n’en amoindrit pas la virulence persistante dans un monde qui n’évolue qu’à petits pas – la voix qui les formule et essaie d’y répondre l’est décidément. Avec Sensible, nous assistons à une entrée fulgurante sur la scène littéraire ! »
Ursula Bähler, Viceversa Littérature
« Un texte qui agit comme une « chirurgie réparatrice ». A la fois incisif, il ébranle, corrige, déconstruit et reconstruit tout en faisant évoluer les regards. Ni un roman, ni un essai, Sensible, le premier livre de Nedjma Kacimi, est un uppercut. Une lecture éclairante et nécessaire qu’il est urgent de mettre entre toutes les mains ! »
Prix littéraire de la Porte Dorée – sélection 2022