Née en 1801 sur l’île grecque de Zakynthos au sein d’une famille d’aristocrates, Elisavet Moutzan-Martinengou est, en raison de son sexe, condamnée à un double enfermement : cloîtrée entre les quatre murs de la demeure familiale, elle se retrouve également privée de toute véritable éducation. Pourtant, elle n’a de cesse de s’opposer à la vie corsetée que sa famille lui réserve. C’est dans la lecture et l’écriture qu’elle trouve très tôt refuge, tissant inlassablement les contours d’un vaste continent intellectuel, pour repousser toujours plus loin les frontières de son foyer. Près de cent ans avant Une chambre à soi de Virginia Woolf, Elisavet Moutzan-Martinengou se forge un destin bien à elle : celui d’une écrivaine déterminée à conquérir sa liberté. Ses mémoires, uniques en leur genre, participent à contrecarrer l’effacement qu’ont connu et que connaissent encore les femmes à travers l’histoire.
Parution le 5 avril
Traduit du grec
par Lucile Arnoux-Farnoux
120 pages / 115 x 175 mm
10 euros TTC
ISBN 978-2-36624-762-6