Tandis qu’il embarque à bord de l’Yngve Frey au départ de Stockholm, le sergent ne peut pas détourner son regard d’une jeune femme qui voyage seule à l’avant du pont. Le mystère qui entoure Sara Videbeck ne fera que s’amplifier à partir du moment où ils feront connaissance. Faisant preuve d’une indépendance rare pour l’époque, elle dirige seule la boutique de maître verrier héritée de son père et entend bien continuer à le faire, sans s’enfermer dans les liens du mariage.
À sa publication en 1838 dans une Suède protestante et conservatrice, cet éloge de l’union libre entre un homme et une femme a suscité l’indignation. Ce court roman féministe avant l’heure demeure en effet d’une étonnante actualité.