Récit autobiographique particulièrement touchant, 3 grammes raconte la lutte – victorieuse – de l’auteure contre un cancer de l’ovaire, diagnostiqué alors qu’elle n’a que vingt-six ans.
Passé le choc du diagnostic, qui suscite nombre d’interrogations chez une toute jeune fille, commencent les pénibles étapes du traitement, opération, chimiothérapie… Avec franchise, sincérité et humour, Jisue Shin évoque la vie à l’hôpital, les peurs, l’ennui, la solitude. Elle souligne le rôle décisif des proches, montre également l’éloignement progressif de certains amis dont les visites s’espacent alors que son séjour se prolonge…
La douceur du trait de Jisue Shin donne au récit légèreté et fluidité. L’incursion ponctuelle de la couleur et des modifications de style graphique rythment le livre et suscitent l’émotion.
192 pages / 17 x 24 cm
Date de sortie : 11 avril 2012
22 euros
ISBN : 9782916589954
Jisue Shin
Coréenne, née en 1980, Jisue Shin a étudié l’art à l’Université nationale de Séoul. En 2010, elle a obtenu son Master Design et illustration à l’université de Brighton. À l’âge de vingt-six ans, elle découvre qu’elle souffre d’un cancer des ovaires dont elle guérit après un long traitement. Cette épreuve se révèle décisive pour sa vie. Elle en fait le récit dans sa première bande dessinée, 3 grammes. Jisue Shin travaille aujourd’hui comme illustratrice pour la jeunesse.Presse/Actualités
« La jeune artiste coréenne nous raconte son expérience personnelle de la maladie, traitée avec finesse, sensibilité et la parfaite dose d’humour décalé propre à tous les patients. Partant d’un thème délicat, cette BD est portée par un graphisme éthéré aussi poétique que remarquable. »
Hélène Beney, Zoo
« L’écriture minimaliste et directe est parfaite. Récit pudique et unique. Superbe ! »
dBD
« Une très jolie surprise que nous offre cette jeune auteur coréenne. Un sujet difficile (une jeune femme apprend qu’elle a un cancer, non détrompez-vous, ce n’est pas triste à pleurer !) qui est traité avec poésie, justesse et délicatesse et qui jamais ne tombe dans un pathos accablant. Et en plus, l’objet-livre est beau ! »
Maude Mihami, librairie Comme un roman
« La force de cette jeune manhwaga réside bien dans cette capacité à partager avec son lectorat, non sans humour et une insouciance feinte, son combat contre la maladie et son habituel cortège : optimisme forcé des proches et du personnel soignant, solitude, doute sur sa propre survie, chimiothérapie. L’auteure ne se contente donc pas de livrer un témoignage, ce qui aurait déjà une valeur en soi, mais utilise de façon judicieuse, avec une sorte de « pudeur ostentatoire », les possibilités du médium. »
Philippe Paolucci, Keulmadang