Une BD pleine d’esprit qui réinvente les codes esthétiques et narratifs du polar et de l’urbanisme.
1945 : pendant que la guerre en Europe et dans le Pacifique s’achève, à Chicago, le combat entre la police et les gangsters se poursuit. Dans un night-club interlope de la ville, tenu par un gangster aux velléités artistiques, tandis qu’un couple de détective cherche une informatrice portée disparue, au moins deux crimes sont commis. Qui trouvera la clef de l’énigme ? Et où, et quand ? Ce n’est pas une histoire policière ; c’est une histoire criminelle.
Entre théâtre de l’absurde et polar métaphysique, Chicago-Paris Express met en scène des êtres en quête de sens et de beauté dans un monde en constante mutation, où les frontières entre le bien et le mal de plus se font en plus poreuses. Les personnages se suivent, se sèment, se pourchassent, se reproduisent et s’éliminent, suivant un flux choral où l’intrigue n’est qu’un prétexte à la déambulation et aux expérimentations esthétiques.