« Avec cette trilogie portant des sujets aussi lourds que la mort d’un père, l’adoption, la sénilité, le regard de la société sur un coulpe lesbien, Hellgren livre un ouvrage magnifique, sans aucune lourdeur malgré les thématiques. Avec un dessin tout au crayon de bois, d’une subtilité folle, on y trouve une grâce rare et on ne peut que regretter que d’autres projets n’aient vu le jour depuis. »
– Cahier de la BD
« Portée par un subtil graphisme au crayon qui se densifie au fil des pages, la jeune auteure suédois Joanna Hellgren construit un univers d’une grande richesse. […] Initialement paru en trois tomes, ce roman graphique est l’une des plus belles découvertes de ces dernières années, qui méritait bien une intégrale »
– Canal BD
« Frances est, de fait, magnifique et incontournable. Pourquoi ? Parce que : le trait, crayonné, splendide (et un de plus, un), délicat au point qu’un coup de vent pourrait le faire pencher, mais non, et si l’idée d’un coup de vent qui fait pencher un trait vous semble étrange, sachez que je vois très bien ce que j’entends par là, ou demandez à votre corde à linge. Deuxièmement, la manière dont l’histoire s’éclaire, sans renoncer à ses zones d’ombre, et les dialogues, d’une justesse rarissime en bande dessinée. […] Dans Frances, les mots claquent, sans renoncer, en un tour de passe-passe surprenant, à la douceur. C’est Bergman, Dreyer, Bresson. C’est Frances, et si vous n’allez pas voir de quoi il retourne, vous mourrez idiots. »
– Dominique A
« Alors que la bande dessinée n’est pas avare de drames familiaux larmoyants, Joanna Hellgren fait preuve d’une immense finesse dans la psychologie de ses personnages et la description de leurs sentiments. Jamais compassés, jamais clichés, ils agissent, s’aiment s’expriment avec naturel. Ils sont vivants, et très vite, on s’attache énormément à eux. »
– Les Inrockuptibles
« Frances est cette série de portraits distants, qui compose une histoire émouvante et généreuse, un chef-d’œuvre de virtuosité graphique et narrative »
– Mediapart