« Un monde s’évanouit, une guerre mondiale, comprimant en elle toutes les tensions de l’humanité, s’apprête à éclater, inévitable : telle est la démonstration talentueuse menée par l’auteur bruxellois Simon Spruyt à travers ce récit exécuté avec une seule couleur — le bleu, sous toutes ses teintes — et dont l’épilogue s’amuse à réécrire l’histoire pour mieux révéler son inéluctabilité. Bref, une uchronie monochromatique. Qu’on peut aussi qualifier de petit bijou. »
– Frédéric Potet, Le Monde
« Le Belge Simon Spruyt déploie le récit élégant et lancinant de la fin d’un monde. […] Junker se distingue autant par le choix original de son sujet que par son traitement graphique. »
– Anne-Claire Norot, Les Inrocks
« Un ouvrage très impressionnant, tant sur le plan de l’élégance de son graphisme que sur celui de la maîtrise et l’originalité de la narration. Dès à présent, un auteur à suivre de près. »
– CanalBD
« Par la maîtrise de son sujet, par la force littéraire et ironique d’un texte ciselé à l’extrême, par les superpositions de strates de bleu qui apportent aux cases de composition plutôt simple une grande profondeur de champ, par la justesse d’un dessin minimaliste qui épingle le comique de situation tout en respectant la trame tragique qu’impose le sujet, Spruyt signe avec Junker une bande dessinée exceptionnelle. »
– EspritBD
« Simon Spruyt est un auteur étonnant. Après SGF, il propose là une histoire profonde, d’une toute autre densité. Junker est une bande dessinée rare, par la personnalité singulière et désuète qui s’en dégage. Derrière la sobriété apparente, sont dissimulés des ressorts psychologiques prenants pour celui qui aime à se plonger dans les tourments de l’âme humaine. »
– F. Mayaud, BD Gest’
« Cette belle et profonde bande dessinée délivre un message toujours d’actualité sur le libre arbitre et l’aveuglement des groupes humains. Coup de cœur ! »
– L@BD
« Avec un développement riche (192 planches), les événements prennent toute l’ampleur nécessaire pour communiquer le message, important, humaniste, et en même temps subtil.»
– Fabien Gil, Planète BD
« Plus classique qu’un Brecht Evens, Simon Spruyt n’en a pas moins le sens de la narration. À l’instar du premier, il réalise sa bande dessinée sans cases. Les vignettes sont délimitées uniquement par un lavis vert de gris, baignant le tout dans une ambiance sublimement glaciale. Le trait influencé par un graphisme des années 50 ajoute une touche particulièrement vintage à l’ensemble de l’album. »
– Focus Vif
Un regard incisif sur l’arrivisme et sur la possibilité pour les grands de ce monde de cacher les cadavres sous leurs chatoyants tapis persans. »
– Frédérique Pelletier, DBD Magazine