Le Livre de lecture

17,00

Et trois pièces de théatre

Traduit par

Un chien qui désire apprendre à lire ; un petit garçon nommé Charlie Tsar qui passe son temps à compter les « C » ; pourquoi lire est préférable à mesurer, lire à dire, voir à vouloir ? Peut-on dire qu’on est et ne pas être ?
Voici quelques-unes des idées, des questions étranges posées par Gertrude Stein dans ce recueil. Ce qu’elle fait avec le mélange de sérieux et de légèreté qui est de mise lorsque c’est aux enfants que l’on s’adresse, ou que l’on fait semblant de s’adresser. Publié quelques mois après la mort de l’auteure, ce petit Livre de lecture encore inédit en français propose une vingtaine de leçons facétieuses, auxquelles s’ajoutent trois brèves pièces de théâtre, qui jouent avec la langue, la grammaire, les sonorités, et le sens.
Sous leur allure désinvolte et ludique, parfois proches du conte, de la comptine, du vire-langue, ces courts textes questionnent avec une remarquable acuité notre pratique de la lecture et représentent un concentré de l’écriture de Gertrude Stein, figure tutélaire de la modernité littéraire américaine.
Le livre prend la forme d’un petit manuel élégant, à la manière des livres de lecture d’antan, ornementé d’une trentaine de dessins inédits d’Alice Lorenzi.

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Martin Richet
Date de sortie : 23 novembre 2016
80 pages / 15,5 x 22,5 cm
17 euros ttc
ISBN : 978-2-36624-236-2

  

Auteur·trice

gertrude stein cambourakis

Gertrude Stein

Née en Pennsylvanie en 1874, Gertrude Stein s’installe en France avec son frère Léo en 1903. Elle s’intéresse à la peinture et devient parmi les mécènes les plus importants de la place parisienne, se démarquant par sa prédilection pour la radicalité artistique, notamment le cubisme. Avec Alice B. Toklas, elles animent un salon dans leur appartement rue de Fleurus, véritable rendez-vous de peintres (Picasso, Matisse, Derain...) mais aussi, dans les années 1920, des écrivains américains de la « génération perdue ». Elle-même écrit énormément, s’essayant à différents genres qu’elle réinvente toujours à sa manière, faite de répétitions et d’agrégations de propositions qui tordent la grammaire et en mettent au jour les mécanismes. Elle est morte à Paris en 1946. Son œuvre est traduite aux éditions Cambourakis par Martin Richet.
alice lorenzi cambourakis

Alice Lorenzi

Alice Lorenzi vit et travaille à Liège. Elle participe à de nombreux collectifs et fanzines (Nos restes, Grandpapier, Mycose...) et a publié Les Heures de verre à la Cinquième couche.

Presse/Actualités

« Et si l’art de l’écriture de Gertrude Stein était tout ramassé et posé dans ce petit volume ? Non pas comme la somme d’une papesse de l’avant-garde illisible et opaque, mais comme un charme aussi familier qu’un oiseau quotidien et tout aussi inquiétant, saisissant dans la banalité de son apparition. »
Céline Minard, Le Monde

« L’écrivaine américaine savait faire partager son exigence poétique quand elle s’adressait aux enfants comme dans ce recueil de 1946 resté inédit en français. Les mots sont à nous, oui, et « il suffit de les tenir dans les mains pour jouer avec. »
Marie Fouquet, Le Magazine littéraire

« Au plaisir de toucher un ivre à la couverture toilée s’ajoute celui de lire un texte hors norme. […] C’est à la fois sérieux et fantasque, inquiétant et jubilatoire. »
   – Librairie L’Herbe Rouge (Paris)

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