Quel cadre plus idyllique qu’une île située à quelques encablures de la Sicile pour célébrer son mariage ? Hélène et le narrateur avaient porté leur dévolu sur l’une d’entre elles depuis un an. Le jour J, la fête bat son plein jusqu’à ce que le jeune marié jette négligemment un mégot dans les buissons. En quelques heures, c’est toute une partie de l’île qui s’embrase, obligeant les invités à déguerpir. Le narrateur s’en sort de justesse, récupérant Hélène évanouie, et s’enfuit à bord d’une voiturette de golf. C’est le début d’une rocambolesque déambulation qui le conduira, de la campagne sicilienne à la Rocca de Cefalù, à faire plus ample connaissance avec les habitants et certains petits trafics locaux.
Avec un art toujours consommé du détail et de la digression, Romain Meynier nous plonge le plus naturellement du monde dans une série de péripéties incongrues, à la suite de son personnage en perpétuel décalage avec le monde environnant, et par là même profondément attachant.