Farémido

9,00

Le cinquième voyage de Gulliver

Où l’on retrouve, sous la fine plume hongroise de Frigyes Karinthy, l’ami Gulliver revenu depuis belle lurette de sa première aventure swiftienne à Lilliput : enrôlé au service de sa Majesté, précipité en plein conflit mondial, miraculeusement transporté au pays des Sollasis, confronté à un peuple d’êtres inorganiques au langage purement musical, Gulliver prendra lors de ce cinquième voyage la mesure de la disharmonie qui règne entre les hommes.

Publié en 1916, ce court récit de science-fiction ironique témoigne une fois de plus du génie visionnaire de Karinthy, de son goût pour les spéculations morales et métaphysiques rehaussées des couleurs d’une inépuisable fantaisie.
Farémido frôle l’air de rien de très sérieuses questions, celle de la nature du langage et de la musique, de notre rapport à la technique, ou de la propension de l’humanité à l’auto-destruction…
Sur un mode résolument désinvolte, comme un pied de nez aux grimaces de l’Histoire.

80 pages / 11,5 x 17,5 cm
Date de sortie : 21 août 2013
9 euros
ISBN : 9782366240535

  

Auteur·trice

Frigyes Karinthy

Né le 24 juin 1887 à Budapest et mort le 29 août 1938, écrivain, dramaturge, poète, journaliste et traducteur, il demeure à ce jour l’un des auteurs hongrois les plus importants, au même titre que Dezsö Kosztolányi, Gyula Krúdy ou Milán Füst. Les multiples visages de l’écrivain sont tout à la fois celui d’un humoriste, d’un philosophe visionnaire, d’un poète ou d’un journaliste. Le philosophe satirique en quête de vérités humaines essentielles, le ciseleur raffiné des caractères se cachent souvent derrière le visage de l’humoriste ou de l’écrivain de l’absurde, étiquette principale de sa postérité. Inscrite dans l’effervescence culturelle de la « belle époque » austro-hongroise bientôt anéantie par la Première Guerre mondiale, son œuvre reflète l’extrême sagacité de son regard, son insatiabilité de connaissance dans tous les domaines, sciences, psychanalyse, et son goût effectivement inaltérable pour le rire (incarné par sa formule devenue célèbre : « En matière d’humour, je n’admets pas de plaisanterie. ») En 1936, atteint d’une tumeur au cerveau, il est opéré à Stockholm, grâce à une souscription nationale. Il raconte sa maladie dans Voyage autour de mon crâne.
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