Les oiseaux de Verhovina sont partis subitement, un été.
Le village, entouré de mines abandonnées, est coupé du monde depuis que la ligne de chemin de fer a été suspendue. Les habitants vivent en autarcie, avec pour seul réconfort les lángos au fromage blanc et le vin de mûres. Le brigadier Korkodus accueille des jeunes délinquants en réinsertion. La couturière Aliwanka lit l’avenir dans la neige et les larmes des habitants. La garde-malade Nika Karanika est capable de ressusciter les morts. Le jeune détenu Januszky parle une langue qui n’existe pas.
Dans cette vie rurale où l’ennui entretient les ressentiments et la suspicion entre les habitants, les menaces apparaissent peu à peu et le malheur finit par s’emparer du village. Jusqu’à ce que le poison s’instille de façon irrévocable dans le cœur des habitants, et qu’il ne soit plus possible de partir de Verhovina…