Figure majeure de la littérature hongroise du début du XXe siècle, Zsigmond Móricz est avant tout un grand nouvelliste. Tout au long de sa carrière, il est resté fidèle à la forme brève pour laquelle il avait été salué dès ses débuts. Sa grande nouveauté résidait dans son approche sociale sans fard de la couche la plus significative d’une société magyare quasi féodale : celle des paysans.
Dans ce recueil, qui réunit sept nouvelles inédites en français, certaines parmi les plus connues de l’auteur, sont ainsi incarnés vertus et péchés capitaux universels au beau milieu d’une campagne hongroise en butte à la pauvreté mais dont l’auteur pointe sans cesse l’indéniable vitalité.