Si Tōkyō a été partiellement détruit par un grand incendie en 1923, les activités des quartiers de plaisirs de la capitale continuent de fleurir. Les six nouvelles qui composent ce recueil nous plongent au cœur de ces rues, d’une maison de geishas à une autre, aux côtés d’hommes toujours friands de leur compagnie et de ces femmes satisfaites de leur relative indépendance financière… tant que les désappointements ne prennent pas le dessus. Nagaï Kafū développe à la perfection cette confusion réciproque entre intérêts et sentiments dans un Japon en pleine occidentalisation.