De retour sur les terres de ses aïeux, dans les montagnes et la forêt de Bohême, un jeune homme découvre des cartons remplis d’écrits qui sont autant de confessions de son
arrière-grand-père. Les premières lignes le happent et c’est l’ensemble de son récit que l’on découvre avec lui.
Ainsi suit-on la trajectoire de ce médecin hors norme, passionné par la nature environnante, dont le cœur longuement troublé finira par trouver une forme d’apaisement. Magnifique description d’un homme en prise avec des sentiments contradictoires souvent violents, ce récit constitue une véritable leçon de formation.
Adalbert Stifter tenait particulièrement à ce texte auquel il a longuement travaillé, de 1841 à 1867, se replongeant à plusieurs reprises dans son écriture. C’est la deuxième version, la plus longue, qui est ici proposée.