La Vie Seule

10,00

Traduit par

Londres, 1918 : la guerre n’en finit pas, les bombardements tétanisent la ville. Solitaire, désargentée et de santé vacillante, Sarah Brown œuvre sans grande conviction au sein d’un comité de bienfaisance où les ladies de la bonne société dispensent aux pauvres une charité assortie de leçons de morale. La magie va faire irruption dans son morne quotidien lorsqu’une sorcière lui propose de s’installer à La Vie Seule, la curieuse pension dont elle est la tenancière. Aventures fantastiques et rencontres plus ou moins enchanteresses succéderont à cette installation, qui éclaireront pour quelque temps, à défaut de l’abolir, l’essentielle solitude de Sarah Brown.
Mêlant incursions satiriques, politiques et sociales à des considérations sur l’intime, l’espace domestique, les liens sociaux et les relations humaines, La Vie Seule est une délicieuse curiosité littéraire, qui exalte les vertus de l’indépendance et la fonction réparatrice de la magie.

Traduit de l’anglais par Leslie de Bont
Date de parution : 7 octobre 2020
208 pages / 115 x 175 mm
10 euros ttc
ISBN 978-2-36624-531-8

  

Auteur·trice

Stella Benson

Romancière féministe britannique (1892-1933), femme engagée – dans le combat des suffragettes notamment – Stella Benson est l’autrice de fictions, de recueils de poèmes et de carnets de voyages. Dans sa jeunesse, son père tente de la dissuader d’écrire, ce qui renforce sa détermination. Admirée de Virginia Woolf, qui la cite dans son Journal, elle est également la contemporaine de Sylvia Townsend Warner, dont elle partage le goût anti-conformiste et la fantaisie.

Presse/Actualités

« Ce délice littéraire, inédit en français, célèbre avec un charme fou l’indépendance au féminin ! »
Aimer Lire

« La Vie seule est un court roman plein de fantaisie écrit par une autrice et militante féministe, contemporaine de Virginia Woolf. C’est un roman plein de surprises, qui mêle les introspections de son héroïne à des passages fantaisistes où l’on croise des balais volants et des figures chimériques. C’est aussi une satire de la société britannique de l’époque, politique et particulièrement fine. »
Cheek Magazine

« Un ouvrage magique et poétique pour faire oublier notre époque difficile […] Mélange de satires en tous genres, de considérations sur l’intime et les relations humaines, La Vie seule est une délicieuse curiosité littéraire, exaltant les vertus de l’indépendance et la fonction réparatrice de la magie… »
RTBF

« Dans un Londres aussi inquiétant que féérique, coincé dans la première guerre mondiale, on suit de concert plusieurs personnages féminins. […] Mais La Vie Seule, qu’est-ce que c’est ? C’est le nom de cette pension étrange dont s’occupe une sorcière presque moderne : elle y propose à des femmes seules d’y élire résidence, de découvrir la beauté de leur indépendance, la force de la sororité, et les pouvoirs réparateurs de la magie. C’est bon, on a trouvé qui allait remplacer J. K Rowling dans nos cœurs pour la suite. »
Tapage

« Un mélange surprenant de magie, de sorcellerie, de fantaisie et de politique. On sent une grande liberté dans ce roman, une liberté qu’il a fallu conquérir. Liberté pour la forme que prend l’histoire, liberté de ton, liberté de fond. Stella Benson ne s’interdit rien avec ce mélange de suffragette et de thé à la menthe, du piquant dans une tasse en porcelaine. »
Librairie Page et Plume (Limoges)

« Une sorcière affranchie, un balai prénommé Harold et une grosse pincée d’humour — la potion magique que nous attendions tous en ces temps obscurs ! Un petit bijou d’excentricité britannique aux considérations bien plus profondes qu’il n’y paraît… À découvrir ! »
Librairie Privat (Toulouse)

« Un récit énigmatique, halluciné, fantaisiste. Coup de cœur pour cet objet littéraire unique ! »
Librairie Mollat (Bordeaux)

« Stella Benson, discrète contemporaine de Virginia Woolf et de Katherine Mansfield, nous inonde d’une fraîcheur malicieuse hautement contagieuse, et, sous ces airs de perlimpinpin, nous offre une littérature bien plus sérieuse qu’il n’y paraît… C’est peu dire qu’en ce coup de baguette, elle est entrée avec tonnerre dans le cercle de nos grandes « magiciennes ». »
Librairie Tropismes (Bruxelles)

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