Le chien a beau être considéré comme le meilleur ami de l’homme, il est rare qu’on lui attribue le premier rôle en littérature.
C’est ce qui fait une grande part de l’originalité de Ma chienne Tulip, pittoresque et caustique récit de la cohabitation entre J. R. Ackerley et une femelle berger allemand. Ne pouvant prendre la parole, c’est par le biais de son maître bien-aimé que Tulip décrit le monde tel qu’elle le voit, à hauteur d’animal, portant ainsi une attention toute particulière aux détails.
En découle un récit plein d’humour, succession d’anecdotes de la vie quotidienne, plus cocasses les unes que les autres. Véritable pendant canin de Mon père et moi, autre grand livre autobiographique de J. R. Ackerley, ce texte prouve à quel point l’auteur excelle dans l’art du second degré.
Une histoire d’amour caustique et originale, peu conventionnelle et teintée d’un humour tout britannique qui la rattache naturellement à l’esprit d’Evelyn Waugh, Oscar Wilde ou encore P. G. Wodehouse.