Après Rêver l’obscur. Femmes, magie et politique, dans lequel elle racontait sa participation à de nombreux mouvements antimilitaristes et antinucléaires aux États-Unis dans les années 1975-1982, on retrouve Starhawk vingt ans plus tard en première ligne du combat contre la globalisation financière portée par l’OMC, le FMI et la Banque mondiale. Ces chroniques ont été écrites « en direct de la rue », lors des contre-sommets altermondialistes, de Seattle en 1999 à Gênes en 2001, en passant par Québec et le Forum Social de Porto Alegre.
Starhawk a été une chroniqueuse autant qu’une visionnaire de ce mouvement, jusqu’au 11 septembre 2001 qui survient alors que le FMI et la Banque mondiale devaient se réunir à Washington et que de nouvelles manifestations y étaient prévues.
De ce mouvement est directement issu le mouvement actuel pour la justice climatique, qui continue de clamer haut et fort, comme ce fut le cas en décembre 2015 à Paris à l’occasion de la COP 21, ce que Starhawk n’a jamais cessé d’écrire : Un autre monde est possible !